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Une ballade dans le pré ? Une ballade dans la forêt ? Une ballade dans un village ? Ou une ballade ailleurs que tout ce que je viens de dire ? Il y a tellement d’endroits formidables. Je verrai bien, je sors de mon terrier, je vais aller tout droit, sans jamais tourner ni à droite, ni à gauche. Tout droit… Toujours tout droit…
Je tombe sur un beau Sanglier, il est magnifique au milieu de jolies fleurs. Très belle compagnie en perpective, un sanglier au milieu de jolies fleurs.
– bonjour Sanglier, tu veux un peu de compagnie ?
– bonjour Renard, oui, je veux bien.
– au fait, tu es magnifique au milieu de ces jolies fleurs.
– merci. Et tu sais comment elles s’appellent ces fleurs ?
– non, mais je sens que tu vas me le dire.
– ce sont des Bruyères. Elles fleurissent en cette saison. Toutes les années je viens les voir, j’adore ces fleurs.
– c’est vrai qu’elles sont belles.
– et puis j’en cueille pour les offrir à quelqu’un de très spécial, pour un jour très spécial.
– comme c’est mignon ! Et à qui ?
– à ma maman !
– et le jour spécial c’est son anniversaire ?
– non, c’est pour Noël.
– Noël ! Hou, là, là… Ça me rappelle que je dois aussi m’en occuper.
– tu n’as qu’à faire comme moi, cueilles en pour les offrir à ta maman à toi.
– pour ma maman, mon cadeau est prêt. Mais chut, je ne dirai rien encore.
– tu trouveras bien quelqu’un à qui les offrir.
– euréka ! J’ai trouvé ! Merci le Sanglier, tu fais d’aujourd’hui une belle rencontre.
– de rien, et si je peux ajouter quelque chose, c’est ma maman qui me les a fait découvrir, elle les adore, alors quoi de mieux que de lui offrir ce qu’elle aime le plus.
– tu as tout compris toi… De plus, je suis sûr que la personne à qui je vais les offrir, va les adorer quand je lui raconterai cette histoire.

Crédit photo : Edwin Kats

Le Sanglier dans les Bruyères

Le Sanglier dans les Bruyères

Hier, ma rencontre m’a fait prendre conscience que je n’ai pas fait tous mes cadeaux pour Noël. Mais surtout que l’Ecureuil m’a dit que le temps passe vite, je vais me mettre en quête dès aujourd’hui.
Je me dirige vers une ferme, je voulais le faire le jour où il pleuvait, aujourd’hui, il fait beau, profitons en, car ça ne va être le cas les jours prochains. Comme Noël, l’hiver approche…
Je suis tout près de la clôture des Vaches, quand j’aperçois un spectacle très attendrissant. Une Vache fait un gros bisous à un Chien à travers les fils de fer, je vais aller voir ça de plus près.
– bonjour tous les deux.
– bonjour Koukïn, heureuse de te revoir.
– ah, oui, tu es une des Vaches qui a fait la grande fête à la ferme. Et toi le Chien, qui est tu ?
– je suis abandonné, c’est ce que je disais à cette gentille Vache.
– toi aussi ! Et bien décidément, ces humains sont sans coeur. Ne t’inquiète pas je suis le roi des bonnes trouvailles pour que tout se termine bien.
– tu as déjà vu un Chien comme moi abandonné ?
– oui, cet été, il a trouvé une bonne famille. Il est chez un ami à moi, un Chien, il s’appelle Chance. Sa maitresse a bien voulu l’adopter.
– tu crois que sa maitresse voudra d’un troisième Chien.
– je crains que ça ne fasse beaucoup, mais on peut toujours essayer.
– allons y maintenant.
– heu, moi la Vache, j’ai peut être une solution.
– on verra ça après avoir vu Chance.
– je crois pas que ça va être possible.
– pourquoi tu dis ça, tu l’a vu aujourd’hui ?
– non.
– ben alors pourquoi tu dis que ce pauvre toutou ne pourras pas être adopté par la maitresse de Chance ?
– parce que j’ai une solution pour lui.
– ah, bon.
– Koukïn, tu n’as pas entendu, je viens juste de le dire que j’avais une solution..
– oh, pardon. J’étais absorbé par mon idée. Mais vas y, je t’écoute.
– il va rester avec moi ! Je l’adore, dès que je l’ai vu, j’ai senti que ça va être un bon ami.
– en effet, j’ai bien vu le gros bisou que tu lui as fait. Mais le fermier va être d’accord tu crois ?
– j’en suis sure, notre Chien de berger est complètement débordé, et un deuxième ça sera parfait.
– quelle bonne nouvelle ! Pour une fois, je n’ai pas fait grand chose, c’est toi la Vache qui a trouvé la solution.
– toi ou moi, c’est pas important, le meilleurs est que ce Chien n’est plus abandonné…

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La Vache et le Chien

La Vache et le Chien

Allez, il pleut ! Bon, ça change mes plans, je voulais aller dans une ferme aujourd’hui. C’est pas grave, j’irai demain, ou un autre jour. J’ai toute la vie devant moi…
Donc, si tu as bien suivi mes histoires, tu dois savoir que les jours de pluie, je vais dans la forêt. Et comme moi, il y a pleins d’animaux qui s’abritent sous les arbres. Tiens en voilà un, je le vois qui remue dans les feuilles et les fougères.
– salut l’Ecureuil. Alors comment va ? C’est la forme ?
– mais alors là, pas du tout.
– tu es malade ?
– mais alors là, pas du tout aussi.
– tu as des soucis avec ta famille ?
– mais alors là, encore pas du tout.
– bon, dis moi ce qui t’arrive, ça ira beaucoup plus vite.
– ben je dois préparer les cadeaux de Noël pour ma famille, et je n’ai aucune idée.
– mais tu as presque un mois pour y arriver.
– oui, mais le temps passe si vite. S’il te plait Koukïn, aide moi à faire mes cadeaux.
– bon, je vais te donner des conseils. Tu n’auras plus qu’à les trouver toi même. Pour faire plaisir aux tiens, tu penses très fort à tout ce qu’ils aiment. Par exemple, si un est très gourmand, tu lui offre quelque chose de bon à manger. Pour un autre qui est frileux, quelque chose qui le couvrira. Et pour ceux qui aiment décorer leur maison, il y a un tas de belles choses dans la nature qui leur ferai plaisir. Enfin, en un mot analyse les goûts de chacun, et offre leur ce qui leur correspond. Pose leur aussi des questions discrètement, ça aide beaucoup. Facile non ?
– super facile, j’y vois plus clair. Merci beaucoup. Et toi Koukïn qu’est ce que tu aimes ?
– tu veux pas dire que tu souhaites me faire un cadeau ?
– si, justement.
– trop gentil petit Écureuil, le cadeau tu viens de me le faire, avec cette bonne humeur que tu as retrouvé.

Crédit photo : Edwin Kats

Les Cadeaux de l'Ecureuil

Les Cadeaux de l’Ecureuil

Ouf, la petite Souris est saine et sauve, de plus je lui ai appris à repérer les pièges, elle ne risque plus rien. Et aujourd’hui, qu’elle va être ma rencontre ? Tu vas bientôt le savoir, je viens de partir à sa recherche.
Sur la route en contre bas de la colline où je suis perché, je distingue une grosse bête allongée sur la route. Allons bon’ il va falloir que je joue au sauveteur encore une fois, il risque de se faire écraser par une voiture.
– hep, là, tu devrais te lever et plutôt te coucher sur le côté de la route.
– pourquoi tu me dis ça ?
– tu ne sais pas que les routes sont réservées aux voitures, les piétons doivent se placer sur le côté, sinon on risque un accident.
– ah bon, savais pas, merci. Mais dis moi tu es un sauveteur ?
– non, enfin à mes heures. Je me présente, je suis un Renard et je m’appelle Koukïn. Et toi ?
– moi je suis un Saint-Bernard.
– enchanté sa Sainteté.
– gros bêta, je ne suis pas un Saint. Saint-Bernard est ma race de Chien.
– ah bon. Et que fais tu par ici, je ne t’ai jamais vu.
– mon maître est en visite chez un ami dans le village. J’en profite pour ballader. Sinon, mon métier est sauveteur, mais un vrai, pas un du dimanche.
– wahou ! Sauveteur ! Tu sauves qui ?
– des gens perdus dans la neige.
– tu viendrais pas des Alpes parfois ?
– oui, tout juste. On repars demain. La saison va commencer, et je vais avoir beaucoup de boulot.
– et tu ne serais pas libre le 31 décembre par hasard ?
– oui. J’ai rien de prévu.
– je pars dans les Alpes après Noël, je rends visite à tous mes amis que j’ai connu en janvier. Je leur ai promis de faire le réveillon du 31 avec eux, et tu es le bienvenue.
– super ! Je viendrais, compte sur moi. Et puis avoir un sauveteur dans cette fête, c’est rassurant non ?
– t’as raison ! Mais on va tout faire pour que ce soit un vrai jour de vacances pour toi.
– bof, tu sais, travailler, est un réel plaisir pour moi.
– ben, pour toi sûrement, mais pour ceux que tu sauves, c’est super certes, mais bon, ce soir là ce serait dommage d’être une victime.
– ah oui, j’y avais pas pensé, alors je me mettrai en grève ce jour là ! Ça te va ?
– parfait !

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Le Saint Bernard

Le Saint Bernard

Je suis parti comme à mon habitude ce matin, il faisait un grand soleil, mais des nuages pointent à l’horizon. Pas question de rester enfermé, s’il pleut, je trouverai bien un abri.
Pas plus d’une heure plus tard, alors que je faisais le fou dans les feuilles mortes, la pluie se met à tomber. C’était à prévoir, bon, il faut que je me mette a l’abri. La forêt est trop loin, je serais trempé avant d’y arriver. J’aperçois une grange, parfait pour y passer quelques heures. En plus je vais la visiter, ça va m’occuper un bon bout de temps.
Je n’ai eu aucun mal pour trouver une entrée. Elle est immense cette grange, des recoins de partout, et une foule de chose à explorer. Tiens, des bottes de foins, ça me rappelle le Chaton que j’ai vu en train de dormir dans les Alpes. Là des tonneaux, ils sont pleins, sûrement du vin, mais pas question d’y goûter, je tiens trop à avoir les idées claires, pas comme les Canards et les Poules… Et là des tonnes de pommes, je vais en prendre une, bonne idée pour quelqu’un, mais chut, c’est un secret.
Oh, mais…
– attention ! Ne bouge plus !
– quoi ?
– surtout ne fais plus aucun pas, j’arrive.
– ok, mais fais vite, j’ai trop faim.
Je viens de voir une petite Souris, trop mignonne, elle est en train de se faire piéger. Je cours la sauver du piège qui est posé avec un bout de fromage.
– voilà, je suis là, tu ne vois pas ce qui est devant toi ?
– parfaitement, je vois très bien un bon bout de gruyère.
– oui, mais si tu y touches, tu vas être écrabouillée par un piège.
– c’est quoi un piège ?
– c’est un système qui attire les gourmandes comme toi, et lorsqu’elle pose une patte sur le bout de bois, un mécanisme fait de fer, se referme sur toi, et non seulement tu ne pourras pas manger le fromage, mais en plus tu ne pourras plus du tout bouger, coincée sous la ferraille.
– hou, là, là. Quelle chance que tu m’es prévenu. Et tu as une solution pour que je puisse manger ce délicieux fromage ?
– oui, t’inquiète, regarde.
Je prends un bout de bois, je m’approche du piège, et à l’aide du bois j’actionne le piège. On entend un grand « clac » et il se referme sans que personne n’y soit prisonnier.
– tiens voilà, tu ne risques plus rien.
– oh, merci Renard, je n’oublierai jamais que tu m’as sauvé la vie. Mais pourquoi ça existent les pièges ?
– ah, ça, c’est l’œuvre des hommes. Il n’aiment pas trop les souris.
– ah bon, et pourquoi ?
– ils trouvent que les souris sont un peu gênantes. Mais t’inquiète pas, je t’aime moi.

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Le Piège à Souris

Le Piège à Souris

Ah ! Le soleil est revenu, c’est ce que j’ai vu par l’entrée de mon terrier dès mon réveil. Une belle journée s’annonce, je sors en trombe, et cours à l’aventure.
Je vais passer par le pré, là bas on peut profiter pleinement de cette belle journée. C’est bien quand même la nature, quand il fait beau on peut courir dans les prés, et quand il pleut, dans la forêt c’est parfait à l’abri des arbres.
Tiens, qu’est ce que c’est tous ces trous ? Tout le pré est percé d’une multitudes de trous. C’est trop petit pour que ce soient des terriers, et puis en général, les terriers sont éloignés les uns des autres. Là, il y en a vraiment beaucoup. Quelqu’un cherche peut être à semer des plantes, ou des arbres.
– bonjour Koukïn. Contente de te rencontrer.
– mais qui me parle ? Je ne vois personne.
– normal, je ne suis pas sortie complètement de mon trou. Tiens, voilà je sors toute entière.
– ah, oui, je te vois parfaitement maintenant. Mais que fais tu dans ce trou ?
– ben je vis dans ce trou, et j’en fais de partout.
– c’est toi qui a fait tous ces trous ?
– oui, c’est moi la Taupe qui creuse ces trous.
– mais pourquoi autant ?
– parce que j’adore faire des trous. Toute la journée, je fais des tous. Puis je me balade de trous en trous.
– une passion comme une autre. Et quand tu as fini de faire des trous, tu fais quoi ?
– j’en fais d’autres.
– alors si j’ai bien compris, ta vie se résume à faire ça.
– non, je mange et je dors aussi.
– hum, tout un programme.
– quoi ? C’est pas bien ?
– meu si, continues ma belle. C’est toi, et toi seule qui choisis ta façon de vivre. Nul n’est censé te juger, si tu es heureuse comme ça. Et jamais personne ne doit changer tes raisons de vivre.
– ouf ! Tu me rassures. J’ai eu peur que de faire des trous, c’était pas bien.
– juste une petite chose, mets des panneaux devant tes trous, afin de les signaler, pour que personne n’y tombe dedans.
– ouais ! Super ! Ça me donnera une nouvelle chose à faire. Merci Koukïn pour cette bonne idée.
– oh, de rien. Bonne journée la Taupe et bon chantier !

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Les Trous de la Taupe

Les Trous de la Taupe

Il pleut, c’était à prévoir avec tous ces nuages. La pluie est fine, elle ne pénètrera pas dans ma fourrure qui s’épaissit à l’arrivée du grand froid. Donc, je pars en promenade tranquillement, direction la forêt, je serai ainsi bien à l’abri sous les arbres.
J’étais en train de marcher dans les feuilles, quand j’entends comme un bébé qui pleure. Je le trouve caché sous un rocher, couché sur de la mousse et des feuilles. C’est un mignon petit Faon, de grosses larmes coulent de ces yeux innocents.
– coucou, bébé, tu sembles si triste, qu’est ce qui t’arrives ? Je m’appèle Koukïn, je te promets de t’aider.
– ma maman est venue hier, elle m’a senti, puis elle est repartie.
– ne t’inquiète pas, elle va revenir.
– non, je ne crois pas. Même plus, je suis sûr qu’elle ne reviendra pas.
– et pourquoi tu es sûr, dis moi, ça va m’aider pour que je la retrouves.
– hier, j’ai fais une rencontre, c’était un petit garçon, il était adorable. Quand il m’a vu, il a appelé ses parents, ils sont venus tous les trois tout près de moi. Et ils m’ont caressé, et embrassé. Puis la maman a dit : « laissons le, sa maman veut peut être venir près de lui ». Mais c’était trop tard.
– pourquoi tu dis ça ?
– parce qu’ils ont déposé leur odeur sur moi, et ma maman, quand elle est revenue hier, ne m’a pas reconnu, elle n’a pas retrouvé mon odeur.
– ah, je comprends mieux, et c’est pour ça que tu pleures ?
– bien sur, j’ai perdu ma maman, qu’est ce que je vais devenir ?
De grosses larmes coulent sur ses joues, il est inconsolable. Il faut que je retrouve cette maman, je vais tout lui expliquer, elle va revenir, et reconnaitre son bébé.
– reste là, ne bouges surtout pas, c’est bien là que tu es né ?
– oui, mais ne t’inquiètes pas, je ne risque pas de bouger, je ne sais pas du tout où aller.
Je ne mets que quelques minutes pour retrouver la Biche, maman de ce pauvre Faon abandonné. Elle semble perdue elle aussi, c’est évident, elle cherche son bébé.
– bonjour la Biche, je crois savoir ce que tu cherches.
– ah, oui, et comment tu sais que je cherches mon bébé ?
– tout simplement parce que je l’ai trouvé.
– tu l’as trouvé ! Vite ! Conduis moi à lui, je suis morte d’inquiétude. Hier, j’ai bien vu un Faon, mais il n’avait pas l’odeur de mon bébé, alors, il n’était pas à moi, ce n’était pas mon bébé. Et depuis je cherche le mien.
– mais oui, celui que tu as vu hier, est bien le tien, il a changé d’odeur, car des humains l’ont caressé et embrassé. Mais je t’assures, c’est le tien, viens on va le rejoindre, et regarde le bien, tu vas le reconnaitre, et il restera bien une petite odeur à lui.
Maman Biche et bébé Faon se sont bien retrouvés, elle a reniflé, dessus, dessous, et ses yeux se sont illuminés, elle l’a reconnu, puis elle a séché ses larmes. Quelle joie de les voir à nouveau réunis.
– merci Koukïn, jamais nous n’oublierons ce que tu as fait pour nous.
– de rien, c’est pour des instants comme ça que je suis heureux de vivre.

Peinture de Patricia Hivernat

Le Faon Abandonné

Le Faon Abandonné

Qu’est ce que je t’avais dit, qu’il allait faire froid ? C’est parti, l’automne est bien là, avec ses nuages chargés de pluie et son vent froid. Je ne vais pas me plaindre, car c’est si normal, toute cette chaleur jusqu’ici, me donnait l’impression que le temps devenait fou. Il n’en est rien, tout est bien. Mais adieu les bains, heureusement que j’ai eu le temps de prendre le dernier hier.
J’entends un bruit fracassant, ça vient des rochers, comme quelque chose qui roule dessus. C’est fini, j’entends plus rien, la chose qui roulait s’est arrêtée, je vais aller voir qu’est ce que c’était.
Un petit tonneau, il est juste devant moi, et je vois parfaitement d’où il vient, il a dévalé les rochers depuis tout là haut. Oh, mais il y a quelqu’un dedans !
– bonjour Hérisson, et bien quelle arrivée !
– je te le fais pas dire !
– comment es tu arrivé là, dans ce tonneau ?
– c’est simple, j’étais dedans à manger ce qu’il y avait à l’intérieur, et tout d’un coup il s’est emballé. Quelqu’un qui lui aura donné un coup.
– hum, hum… Ça me parait louche. Qui avait il à manger dedans ?
– des kilos de noisettes !
– et tu les as toutes mangé ?
– ben, non grand fou !
– il en restait combien à ton avis ?
– heu, quelques grammes…
– bon, je vois. Il ne s’est pas emballé, ni tout seul, ni à l’aide de quelqu’un. Il s’est mis à rouler par ta prise de poids, quand tu as avalé la quasi totalité des noisettes, et que tu t’es déplacé à l’intérieur.
– tu crois vraiment ça ?
– oui, monsieur, tout à fait ça, et puis tu n’as qu’à regarder la taille de ton ventre, tu vas vite le comprendre.
– hou, là, là ! Comme j’ai grossi ! Tu as raison. Comment perdre tous ces kilos ?
– très simple, remonte le seau là où il se trouvait.
– pfff….

Crédit photo : Edwin Kat

Le Seau du Hérisson

Le Seau du Hérisson

C’est vers la rivière que je me dirige aujourd’hui. Hier, j’avais envie d’un bain, ma rencontre avec la Colombe l’a interrompu. Il fait encore très beau, et mon nez flaire que ça ne va pas durer, et mes yeux aussi d’ailleurs, quelques nuages pointent au nord, ils vont arriver dans la soirée. Vite direction : rivière !
Dès mon arrivée j’entends de grands clapotis qui me disent que quelqu’un se baigne aussi. Chouette, non seulement je vais prendre un bon bain, mais en plus avec un copain.
– hello ! Je viens me baigner avec toi !
– salut Koukïn ! Avec joie !
– ah ! Je te reconnais, le Ragondin brun, le frère du Ragondin blanc.
– heu, pas tout à fait, le brun c’est mon frère, moi je suis le blanc.
– ah, bon, mais tu n’es pas blanc du tout.
– dans quelques minutes je le redeviendrai.
– pourquoi pas maintenant ?
– heu, j’ai un peu honte de le dire.
– non, tu vas pas me dire que tu es sale à ce point, et que tu seras à nouveau blanc quand tu auras pris ton bain ?
– si…
– hou, là, là, c’est pas possible d’être aussi sale que ça, tu te rends comptes au moins ?
– bah, oui, un peu.
– un peu ! Mais c’est impensable d’être aussi sale. Allez dépêche toi de te laver, on jouera après.
Des minutes passent et mon Ragondin sort enfin de l’eau, il a passé sa tête plusieurs fois sous l’eau, afin de ne rien oublier à laver. Mais…
– tu es encore aussi sale !
– ah, ah, ah ! Je t’ai eu !
– quoi ?
– je suis bien le Ragondin brun !
– sacré coquin, après on dit que c’est moi le coquin… Mais je préfère ça, allez on plonge ?
– 1 – 2 – 3 – c’est parti !

Crédit photo : Clo Lachat

Le Bain avec le Ragondin

Le Bain avec le Ragondin

J’ai bien noté mon futur nouveau filleul sur mon carnet, un petit Veau, je suis ravi. Il naitra l’année prochaine, j’ai donc le temps de faire de beaux projets pour l’accueillir. Pour le moment je vais partir en ballade, le ciel est encore d’un bleu profond, sans nuage, encore une belle journée pour une belle rencontre.
Je marche le long de la rivière, j’ai envie d’un bon bain, l’eau doit être encore bonne pour se baigner, il faut en profiter avant que le froid ne le permette plus. Au moment de plonger je suis arrêté net par un vol d’Oiseau juste au-dessus de ma tête. Bon, le plongeon, ça sera pour demain !
– bonjour bel Oiseau blanc, ça te dirait qu’on fasse connaissance ?
– j’adorerai, tu es un Renard, n’est ce pas ?
– oui, je suis un Renard, et je m’appelle Koukïn.
– ah, le fameux Koukïn dont tout le monde parle ! Je suis enchantée de te rencontrer. Moi, je suis une Colombe.
– moi aussi, enchanté de te rencontrer. Alors que fais tu de tes journées ?
– je sème la paix partout où je passe.
– tu sèmes la paix ! C’est magnifique, et ça marche toujours ?
– oui, je n’ai pas à me plaindre. Partout où je vole, mes plumes blanches parsèment une poudre magique qui sème la paix. Tu ne savais pas que les Colombes semaient la paix ?
– non, mais je suis heureux de l’apprendre. Et encore plus heureux de savoir que ça fonctionne.
– le problème, c’est qu’il y a beaucoup plus de conflits que de Colombes. Alors nous ne sommes pas assez nombreuses pour que la paix règne sur toute la terre.
– et vous avez pensé à vous marier et faire beaucoup de Colombes ?
– oui, bien sur, mais ce n’est pas suffisant.
– écoutes, j’ai un ami, c’est un Lapin, il est magicien, je vais te le présenter, il va multiplier les Colombes par milliers d’un seul coup de baguette magique.
– ça c’est une super idée !
– je suis heureux de savoir que c’est le moyen que la paix règne sur la terre.
– et moi donc ! Et du coup nous ne serons pas seules à l’avoir réalisé. Ce sera grâce à toi Koukïn, merveilleux Renard, et un Lapin Magicien !
– oui, tu as peut être raison, mais ce sera surtout grâce à la poudre magique de vos ailes blanches. Ça seules les Colombes sont capables de le réaliser.

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La Paix dans le Monde

La Paix dans le Monde

Ah ! Ce matin aucun réveil en fanfare, une super bonne grâce matinée comme je les aime. Fini les Chiens de berger qui me sorte de mes rêves ! De toute façon, je suis sûr que tout va bien, en tout cas, que rien de grave ne va arriver. Je vais faire ma ballade après un bon petit déjeuner.
Il fait encore très chaud aujourd’hui, le soleil brille de toute sa splendeur, presque une journée d’été. Par ce merveilleux temps, tout le monde est dehors, aucun mal pour rencontrer l’un d’eux. Mais qui ? J’adore par avance la surprise de ma nouvelle rencontre.
Dans le pré, je le vois mon nouvel ami, il est énorme, tout noir, et de grandes cornes blanches, il a la bouche pleine de bonne herbe. Vite je cours dire bonjour au Boeuf qui broute au soleil.
– bonjour, grand et majestueux Boeuf.
– salut Koukïn !
– ah, tu sembles me connaitre, mais d’où ?
– je t’ai vu dans la ferme où tu as fait une grande fête avec les animaux.
– et toi, tu n’y étais pas ?
– non, j’étais là où je suis aujourd’hui, à me goinfrer de bonne herbe.
– mais si tu étais venu, tu aurais pu bien manger aussi.
– oui, mais je ne t’ai pas tout dit, il y avait ma fiancée, la belle Vache rousse avec des taches blanches sur sa tête.
– ah, oui, je me souviens d’elle. Et pourquoi tu n’étais pas avec elle ?
– parce que ce n’était pas le bon jour, je n’étais pas prêt pour la rencontrer.
– pourquoi ça ? Et ça va être quand le bon moment ?
– ben, tu veux en savoir des choses.
– tu sais, quand il s’agit d’histoire d’amour, je suis curieux. J’adore les histoires d’amour. Alors tu me le dis ?
– oui, je vais te le dire. Pour la rencontrer, il fallait que je sois beau et fort. Il fallait que je me nourrisse de cette bonne herbe, afin d’être en pleine forme, et que mon poil soit brillant. Je crois que c’est le moment, je vais la rencontrer demain.
– demain ! Wahou ! Tu dois être fou de joie !
– oui je suis un Boeuf heureux. Demain je rencontre celle qui m’a fait chavirer le coeur dès que je l’ai vu.
– je te souhaite le plus grand bonheur du monde, et un beau bébé.
– merci, et tu peux l’imaginer déjà, roux, noir et blanc.
– j’imagine une pure merveille.
– et tu peux aussi imaginer que ta liste va se rallonger aussi.
– heu, tu veux dire ma liste de filleuls ?
– bien sur, quoi d’autre ?
– suis je bête, quoi d’autre ?… Ben, moi aussi je suis heureux, le Boeuf, aussi heureux que toi !

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Le Boeuf Heureux

Le Boeuf Heureux

Comme on dit : jamais deux sans trois, donc, ce matin je me lève de bonne heure, pour aller voir le berger des Poules. Pourquoi ? Hier c’était pour le Chien berger des Cochons, avant hier pour le Chien berger des Moutons, aujourd’hui, je suppose que quelqu’un va venir me réveiller pour aller voir le Chien berger des Poules… Et bien non ! J’y vais de ce pas. Tout seul !
Le chemin n’est pas long, et me voilà presque arrivé, j’aperçois le Chien dans la cour de la ferme. Il semble calme, mais je ne vois pas les Poules, je dois m’inquiéter ?
– bonjour mon ami, tout va bien ?
– bonjour Koukïn, oui, tout va parfaitement bien, pourquoi tu me dis ça, tu sembles inquiet ?
– oh, pour rien, je venais juste voir si tout allait bien.
– ben, oui, rassures toi, tout va super bien.
– et tes Poules, elles sont où ?
– elles sont derrières la grange. Tiens ça fait un moment que je ne les vois pas, je vais aller les surveiller, parce que tu vois, à ta tête, j’ai un doute.
– non, non, j’y vais, je me charge de les surveiller, repose toi un peu pendant ce temps.
– hou, là, là, c’est louche ça, tu es sûr ?
– oui, je t’assures, à toute à l’heure.
Ouf, je me suis débarrassé du Chien berger des Poules. Comme j’ai un gros doute sur ce que je vais découvrir, je préfère aller voir si les Chèvres ne font pas encore de leurs siennes. Et voilà qu’est ce que je te disais ! Les Chèvres sont là !
– bonjour les coquines, alors on vient perturber les Poules aujourd’hui ?
– ben, pas du tout, pourquoi tu dis ça ?
– ben, voyons, c’est pas vous peut être, qui on rendu bourriques ces pauvres Chiens bergers d’hier et avant hier ?
– tu vois aujourd’hui c’est le contraire, c’est les Poules qui nous rendent Chèvres !
– ah, bon ! Etrange, racontez moi ça.
– on voulait jouer à saute-mouton avec les Poules. Alors, on a commencé à faire nos bonds, quand elles ont voulu faire comme nous. Le problème, c’est qu’on s’est pris des coups de bec dans les côtes au passage, et ça fait super mal.
– ah, ah, ah ! Voilà pourquoi je vous trouve bien sages à côté d’elles.
– ben voui ! De ce fait, on va voir les Moutons et les Cochons, ils sont plus marrants !
Je retourne revoir le Chien berger des Poules, pour le rassurer complètement.
– alors Koukïn, tu les a vu ? Elles vont bien ?
– pour ça oui, elles vont très bien. Tu n’as aucun soucis à te faire, elle vont super bien ! Ah, ah, ah !
– pourquoi tu dis ça en riant ?
Je lui raconte la réaction de ses Poules envers les Chèvres, et je lui ai aussi raconté les mésaventures des autres Chiens de berger.
– ah, ah, ah ! Les coquines, qu’elles sont malines !

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Les Grandes Coquines

Les Grandes Coquines

Encore ! Je dis encore, car je suis réveillé en fanfare comme hier. Cette fois c’est Chance et Joyeux, je reconnais très bien leurs jappements.
– Koukïn, Koukïn, vite, réveille toi !
– ben, c’est fait depuis que je vous ai entendu. Alors, qu’est ce qui vous amène, une envie soudaine de jouer au bâton ?
– non, on aurait bien voulu, mais c’est le berger des Cochons qui nous envoie.
– alors, qu’est ce qui lui arrive à lui aussi ?
– pourquoi tu dis « lui aussi » ?
– hier, Loupiot est venu me chercher pour venir en aide au berger des Moutons.
– ah, bon, et il avait besoin de toi pourquoi ?
– des Chèvres sont venues jouer à saute-mouton, et il n’avait pas compris que c’était un jeu.
– ça alors ! C’est exactement ce qui arrive au berger des Cochons, des Chèvres ont grimpées sur les Cochons.
– allez, on court rassurer ce pauvre Chien.
Quand on arrive à la ferme des Cochons, j’aperçois les Chèvres posées sur les Cochons, et le Chien complètement affolé, courant autour pour les faire descendre.
– bonjour mon ami Chien berger des Cochons. Ne t’inquiète pas, ces Chèvres vont très bien. Elles veulent seulement jouer.
– ah, bonjour Koukïn. Je le sais, j’ai entendu dire que le Chien berger des Moutons avait eu leur visite hier. Mais c’est pas les Chèvres qui me font faire du soucis, c’est mes Cochons, regarde, ils ne se relèvent plus.
En effet, les Cochons restent couchés avec les Chèvres sur leur ventre. je vais aller voir ça de plus près.
– eps, les petites Biquettes, vous voulez bien descendre, je voudrai prendre des nouvelles des Cochons.
– et pourquoi ?
– leur berger se fait du soucis pour eux.
– ah, oui, on a vu ça, il n’arrête pas de nous demander de descendre.
– exact, et pourquoi, vous ne descendez pas ?
– tout simplement parce que les Cochons ne veulent pas.
– ah, bon, et vous savez ça comment ?
– ils nous l’ont dit pardi, et nous ont bien recommandé de rester sur eux.
– c’est bizarre, vous savez pourquoi ?
– oui, ils nous ont dit qu’ils n’avaient jamais eu de si bons massages. On a commencé à grimper sur eux, et nos sabots les ont endormis bercé pas des massages sur leur ventre.
– je comprends mieux. Alors continuez jusqu’à ce que vous en ayez assez. Tu as entendu le Chien ? Tes Cochons vont plus que bien.
– oui, j’ai entendu, et quand elles auront fini leurs massages, elles pourront m’en faire à moi aussi ?
– tu n’y penses pas, quand tu dormiras, qui gardera tes Cochons ?
– t’as raison, flute ! Dans une autre vie je voudrais être un Cochon…

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Les Chèvres à Saute Mouton

Les Chèvres à Saute Mouton

Je suis réveillé en sursaut par Loupiot, il m’appelle depuis l’entrée de mon terrier. Qu’est ce qu’il lui arrive ? J’espère que tout va bien.
– bonjour Loupiot, qu’est ce qui t’amène, tu sembles inquiet ?
– viens vite dans le pré des Moutons, le Chien qui les garde n’arrive plus à les gérer, il a besoin de toi.
– ok, pas de panique, je suis certain que ce n’est pas grave.
Nous arrivons dans le pré, je vois de là le pauvre Chien berger des Moutons complètement affolé, à courir dans tous les sens. Il semble comme l’a dit Loupiot complètement débordé.
– alors ces vacances, c’était bien ?
– oui, trop bien, mais me voilà dans la dure réalité de mon travail.
– qu’est ce qui ne va pas ?
– c’est les Chèvres, elles ne tournent pas rond dans leur tête, regarde les.
– ben, je ne vois rien d’anormal.
– là, regarde, elles n’arrêtent pas de monter sur les Moutons.
– ben, quoi, elles jouent.
– comment ça elles jouent ? C’est un jeu pour elles de monter sur les Moutons ?
– elles jouent à saute-mouton, rien d’inquiétant.
– mais si elles jouent à saute-mouton, comme tu dis, pourquoi elles sont sur leur dos ?
– tout simplement pour faire une variante du jeu. Je t’assure mon ami Chien, tout va bien. Et saches que les Chèvres sont très joueuses, pleines de vie, et elles ont toujours toute leur tête. Ne t’inquiète pas. Et que dirais tu de jouer avec elles ?
– mais tu n’y penses pas, je travaille moi.
– allez, rien qu’une partie, tu vas voir tu vas te régaler, et ça va mettre un peu de piment dans ton travail.
– tu crois ?
– voui ! Allez c’est parti !
– wahou ! Génial, on refait une partie ?
– même plusieurs…

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Les Chèvres à Saute Mouton

Les Chèvres à Saute Mouton

Et si j’allais dans une maison aujourd’hui ? Oui, je sais, c’est un peu risqué, il y aura peut être des hommes dans la maison, mais je te promets d’être très prudent.
Je suis arrivé dans un village, il y a beaucoup de maisons, laquelle choisir ? Tout d’abord une qui sera vide de tout humain, à moins que ce soient des enfants, je n’ai aucun problème pour en rencontrer un, ils sont tous adorables avec les animaux. Ah, si les hommes pouvaient rester des enfants toute leur vie…
J’en choisi une où je ne perçois aucun bruit, preuve qu’elle est vide. Mais pourquoi je veux aller dans une maison aujourd’hui ? Parce que je sais que beaucoup de Chats y vivent, et parfois des Chiens. Et ce sera ma rencontre du jour.
J’entre prudemment, une fenêtre est mal fermée, super facile.
– coucou, il y a quelqu’un ?
– bonjour Renard, oui je suis là.
– c’est bien un Chat qui me parle ? Tu es où ? Je viens te faire une petite visite.
– je suis couchée dans mon panier, dans le salon, près de la cheminée.
– ah, j’aurai dû m’en douter, vous adorez la chaleur, et dormir aussi.
– y a que ça de bon, dormir et la cheminée.
– oh ! Mais je te reconnais !
– oh ! Moi aussi !
– tu es la petite Minette des Alpes, que j’ai trouvé endormie sur de la paille.
– oui, c’est ça, et toi tu es Koukïn.
– et que fais tu ici ?
– la ferme où je suis née est celle des amis de ma nouvelle famille. Ils m’ont adoptés quand j’ai eu trois mois.
– tu sembles heureuse.
– oui, super heureuse. Mais ma maman me manque parfois.
– si tu veux la revoir, je vais dans les montagnes, revoir tous mes amis de là bas, je pars après les fêtes deNoël, tu voudrais venir avec moi ?
– mais tu n’y penses pas, ma nouvelle famille serait morte d’inquiétude de mon absence.
– gros bêta que je suis, c’est sur, je n’y ai pas pensé. Tu es pleine de bon sens, et confirme combien tu es bien ici.
– mais tu pourrais donner un cadeau pour moi à ma maman ?
– oui, bien sur, bonne idée. Et qu’est ce que lui apporte ?
– regarde sur la cheminée, il y a une photo de moi, prends la, et donne la lui. T’inquiète pas, ils en ont pleins d’autres et la remplaceront.
– ç’est un super cadeau, ta maman pourra voir combien tu es aimée ici, au point qu’il y a des photos de toi partout dans la maison de tes maitres.
– merci Koukïn.
– de rien Minette, j’adore transporter le bonheur.

Crédit photo : Marie Moulin

La Jolie Minette Retrouvée

La Jolie Minette Retrouvée

Ce matin je me réveille sans me poser aucune question sur mon humeur. Je suis trop dégouté de ce qui m’est arrivé hier, comme quoi le soleil et le beau temps ne font pas toujours de bonnes journées. Mais bon, en réfléchissant un peu, c’est pas grave d’avoir perdu cette course à cause de la tricherie des Aigrettes, l’essentiel est d’être en pleine forme.
Sur qui je vais tomber aujourd’hui ? Je pense que je vais éviter des Oiseaux, j’ai eu ma dose hier. Je vais trouver un ami les pattes sur terre. Tiens, j’aperçois un Blaireau, je vais m’avancer tout près de lui pour qu’il me voit, car je sais qu’il a une très mauvaise vue.
– bonjour Blaireau, tu vas bien ?
– non, je vais pas bien du tout.
– allons bon, qu’est ce qui t’arrive ?
– j’ai plus de maison.
– comment ça, explique moi tout.
– ben, hier je suis rentré chez moi, comme je le fais tous les jours. Il faisait nuit, on n’y voyait rien, déjà que j’ai une mauvaise vue. Une fois rentré à l’intérieur de mon terrier, il y avait quelqu’un qui dormait ! Et j’ai pas pu voir qui c’était.
– tu ne lui as pas demandé ?
– il dormait, et si je l’avais réveillé et qu’il s’était mis en colère, qu’est ce que j’aurais fait ?
– ben, c’est chez toi quand même, tu aurais pu lui dire. Et si tu ne voulais pas le voir partir au milieu de la nuit, tu aurais pu lui proposer l’hospitalité pour la nuit. Le lendemain, il serait parti à la recherche d’une maison à lui.
– ouais, tu as peut être raison, mais ça c’est pas passé comme ça, et aujourd’hui, j’ai plus de maison.
– allez, on va réparer ça. Conduis moi vers ton terrier.
– Quelque minutes plus tard, nous arrivons à l’entrée de son terrier, enfin celui qui était à lui avant cette nuit. On entend ronfler quelqu’un  à l’intérieur, l’intrus est toujours là, c’est une chance qu’il y soit encore, on va pouvoir s’expliquer.
– ého, qui est là en train de dormir dans le terrier du Blaireau ?
– t’as pas peur Koukïn, et si c’était quelqu’un de féroce ?
– t’inquiète pas, s’il rentre dans ton terrier, il ne doit pas être plus grand que toi et moi.
A ce moment là, celui qui était en train de ronfler, s’arrête, on l’entend marcher vers la sortie du terrier. Mon ami Blaireau est terrifié, planqué derrière moi, il est pétrifié, quel penaud. Quand tout à coup un museau apparait et…
– salut frèrot !
– ah, c’était donc toi ! Quelle peur tu m’as fait, et surtout de ne plus avoir de maison. Mais tout finit bien, je suis content de ta visite ! Et merci Koukïn de m’avoir aidé.
– de rien, mon ami, j’adore les histoires de ce genre, passez une bonne journée.
– et que dirais tu de la passer avec nous ?
– ah, ça oui, je veux bien, car une journée qui commence bien, finira bien, tout est bien ! Heu, je crois que tout le monde a compris que c’est bien…

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Le Blaireau sans Maison

Le Blaireau sans Maison

Je suis de très bonne humeur, c’est souvent le cas, mais aujourd’hui, c’est vraiment beaucoup. Je pense que le temps y est pour quelque chose, il fait toujours aussi beau, toujours aussi chaud. Le soleil est un puissant atout de joie de vivre, il la transmet à toute la planète, et aujourd’hui tout ce que je vais rencontrer sera aussi d’excellente humeur, belle journée en perspective…
Je vois très vite beaucoup d’agitation dans tous les coins, alors qui vais je choisir comme compagnon pour la journée ? Ce sera des Oiseaux, j’en aperçois cinq dans le pré, tout à côté de la mare, c’est eux que je choisis, je cours à toute allure à leur rencontre avant qu’ils ne s’envolent.
– bonjour bels Oiseaux, ça vous direz de passer la journée avec moi ?
– bonjour Koukïn, oui, super idée.
– parfait, alors je vous propose un jeu, vous êtes d’accord ?
– allons y pour jouer. Et on va jouer à quoi ?
– une course, ça vous direz ?
– oui, ça nous va très bien.
– mais il y a des règles pour cette course. On part tous ensemble sur une ligne de départ, on court tous ensembles, mais à pied, pas question que vous voliez, car je serais perdant à coup sûr.
– ok, ça nous va.
Nous nous mettons sur la ligne de départ, je donne le top en comptant à rebours : 5 – 4 – 3 – 2 – 1 – Partez !
Tous ensembles on s’élance, les Aigrettes commencent à courir avec leurs deux pattes, moi avec les quatre miennes. Une prend un peu d’avance, une autre la suis de près, moi tout de suite derrière et les trois autres en bout de course. Tout semble se dérouler à merveille, quand juste devant nous une clôture, faite de poteaux en bois et de fil de fer, nous bouche le passage.
Comment contourner cette clôture pour continuer la course ? Elle est trop haute pour que je puisse sauter. Je sens que la course va se terminer là. Ben pas du tout, mes cinq Aigrettes ouvrent leurs ailes et s’envolent par dessus la barrière !
– eh là, mes amies, vous avez triché !
– mais pas du tout, il fallait bien passer par dessus cet obstacle.
– on avait dit pas d’envol, c’est pas équitable, d’ailleurs je suis derrière la barrière, et vous grâce à vos ailes vous êtes de l’autre côté.
– t’avais qu’à avoir des ailes !
– ben voyons, super simple ! Et dire que j’étais de très bonne humeur…

Crédit photo : Clo Lachat

La Course avec les Aigrettes

La Course avec les Aigrettes

Comme il fait beau encore, quelle chance ce soleil tous les jours, profitons, ça va pas durer, l’hiver approche, on ne va pas y couper… Petite promenade au hasard encore aujourd’hui, qui vais je rencontrer ? J’y cours, on verra bien.
Ah, voilà un beau Cheval qui broute dans le pré, mais je pense qu’il devrait s’arrêter de manger, je trouve que son ventre est vraiment très gros. Je vais lui conseiller tout de suite, j’ai pas envie qu’il soit malade.
– bonjour Cheval, tu semble affamé.
– bonjour Koukïn.
– tu me connais ?
– oui, c’est Chance et Joyeux qui m’ont parlé de toi. Je les connais, car nos maitresses sont très amies.
– et tu savais que c’était moi comment ?
– ils t’ont si bien décrit. Mais au fait, je ne suis pas un Cheval.
– ah bon, tu y ressembles tellement. Mais il y a tant de races, j’en rencontre souvent de nouvelles. Alors c’est quoi la tienne ?
– je suis de la race des Chevaux.
– tu te moques de moi toi !
– meu non, je suis la femelle d’un Cheval, une Jument plus précisément.
– ah, coquine, tu m’as bien eu ! Et tu es très belle. Mais, si je puis me permettre, heu, c’est un peu délicat, je sais comment réagissent les dames à ce sujet. Tu es un peu… Bou, que c’est dur à dire.
– tu veux dire que je suis grosse ?
– ben, un peu, je dirai un peu enveloppée du ventre.
– ha, ha, ha !
– ben, c’est bien si ça te fais rire.
– si je suis « enveloppée » comme tu dis, c’est pas parce que je mange trop. C’est parce que j’ai un bébé dans mon ventre.
– wahou ! Super ! J’aime mieux ça.
– et tu veux que je te dise ?
– non, non, ne me dis pas…
– si, si.
– oh, non !
– quoi tu ne veux pas ?
– oh, si !
– alors pourquoi tu dis non ?
– parce que je suis ému, tu veux dire que tu voudrais que je sois son parrain ?
– ben oui, gros nigaud !
– et tu veux d’un gros nigaud pour parrain de ton enfant ?
– j’adore les nigauds de ton genre.
– alors oui j’accepte !

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La Belle Jument

La Belle Jument

Je ne vais pas aller dans les fermes aujourd’hui. Je sais que mes trois amis assurent avec leur surveillance des animaux qui leur ont été confié. Je vais aller me balader au hasard, confiant que je rencontrerai bien quelqu’un avec qui partager un bon moment.
Mais c’est un Lama qui se promène là bas, est ce l’un de ceux que j’ai fait connaissance il y a quelques mois ?
– bonjour Lama.
– bonjour Renard.
– on se connait ?
– non, je crois pas. En tout cas moi, je ne t’ai jamais vu.
– alors tu n’es pas un de ceux de la ferme que j’ai visité il y a quelques mois ?
– ben, non, puisque je te vois pour la première fois. Mais qu’importe, l’essentiel est de se rencontrer aujourd’hui.
– oui, tu as raison. Mais dis moi, tes poils devant tes yeux ne te gêne pas pour y voir ?
– pas du tout, puisque d’ailleurs j’ai bien reconnu que tu étais un Renard.
– suis je bête, tu as raison. Mais comment fais tu pour voir alors ?
– grâce à mon intelligence.
– ben dis donc, tu dois en avoir une sacré couche.
– de quoi ? D’intelligence ?
– oui, de quoi d’autre ?
– quand on dit qu’on en a une sacré couche, c’est souvent de bêtise.
– ah, oui, tu as raison.
– tu me fais peur, j’ai pas l’air intelligent ?
– mais oui, t’inquiètes pas, tu as l’air très intelligent, dommage qu’on voit pas tes yeux. Car là tu vois, d’après ce que je discerne de toi, c’est un air, comment dire, un peu bêta. Tes longs poils devant tes yeux, ta bouche un peu tordue, ça te donne cet air de quelqu’un de pas très futé.
– alors je vais me raser, comme ça on verra mes yeux intelligents.
– j’ai hâte de voir le résultat !

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Le Lama Intelligent

Le Lama Intelligent

C’est parti pour une visite dans le pré des Moutons que garde Loupiot. Comme je le disais hier, j’ai peur d’une surprise, car depuis le départ des trois Chiens, les nouveaux gardiens m’ont réservé des situations bien insolites. Enfin on verra bien, mais je ne suis pas inquiet, ce sont de bons gardiens, j’ai totalement confiance en eux.
J’aperçois Loupiot perché sur un rocher, en train de surveiller tout le troupeau. Il m’a vu et m’adresse un grand sourire, prometteur que tout le monde va très bien.
– bonjour Loupiot, alors tout baigne ?
– oui, les Moutons ont bien dormi, et comme tu peux le voir ils broutent tous la bonne herbe du pré. J’ai bien donné le biberon aux bébés, ils trottent heureux et rassasié.
– ah ! Parfait. Je suis content qu’il n’y aie rien d’anormal.
– ben, si, quand même. Il y a bien quelque chose qui me turlupine.
– ah, bon, allons, comme c’est curieux… Racontes.
– ce matin j’ai surpris une Chèvre, elle était blottie contre un Mouton. C’est bizarre quand même, non ?
– comment ça, blottie ?
– comme quand on est amoureux. Ils avaient tous les deux des yeux de merlans fris.
– ah oui, c’est bien l’attitude des amoureux. Allons voir ça de plus près.
En effet, je les vois aussi, une jolie petite Chèvre rousse, sa joue posée contre la tête d’un Mouton. Ils semblent tous les deux très amoureux. Ils sont trop mignons.
– bonjour tous les deux, alors on roucoule ?
– oui, on s’aime. Y a un problème à ça ?
– ben, disons, que les Chèvres sont amoureuses de Boucs, et les Moutons de Brebis. Alors vous voir tous les deux c’est un peu bizarre, avouez.
– on n’avoue rien du tout, c’est pas bizarre du tout. Tout le monde a le droit d’aimer qui il veut, avec toutes les différences qu’il peut y avoir entre les êtres. Rien ne doit être une barrière pour s’aimer.
– vous avez bien raison, c’est très vrai ce que vous dites. Je vous approuve entièrement. Continuez, c’est trop beau l’amour…

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Le Mouton et la Chèvre

Le Mouton et la Chèvre

Aujourd’hui, je vais aller faire une petite visite à la ferme où Joyeux garde les Cochons. J’espère que tout va bien. Comme hier, je suis soucieux, et j’ai besoin de m’assurer que tout le monde se porte à merveille. Mais j’en suis presque sûr, car j’aurais été prévenu si il avait eu un problème.
– bonjour Joyeux, tout se passe bien ?
– bonjour Koukïn, oui, tout est parfait. Tout le monde mange bien et dort bien.
– ah ! J’en suis ravi, hier je suis allé à la ferme que garde Chance, et il a eu une petite frayeur.
– ah, oui. Et qu’est ce que c’était ?
– oh, juste une Poule qui couvait un Chiot.
– une Poule qui couvait un Chiot ! Ha, ha ha ! Trop drôle. Elle a perdu la tête ?
– non pas du tout, bien au contraire, elle a trouvé la meilleure façon de prendre soin de lui pendant l’absence de sa maman.
– ah, oui, pas bête. Mais c’est rigolo quand même. J’aimerai bien voir ça de mes yeux.
– tu n’as qu’à aller la voir, je garde les Cochons pendant ce temps.
Joyeux est parti sur le champ, je vais faire mon petit tour, parler à tous les Cochons, et surtout dire un petit bonjour à mon filleul le Marcassin.
Mais qu’est ce que… J’aperçois un Porcelet avec des bottes ! Décidément, tout ne tourne pas très rond depuis le départ des trois Chiens. Je comprends mieux combien ils travaillent dur, et avaient besoin de vacances.
– bonjour petit, qui t’a mis ces bottes à tes quatre pattes ?
– c’est Joyeux.
– mais pourquoi donc ?
– ben, j’avais envie de jouer dans l’eau et la boue.
– et d’habitude comment tu jouais dans l’eau et la boue ?
– ben, pattes nues.
– et pourquoi aujourd’hui, tu avais besoin de bottes.
– c’est Joyeux qui a décidé, il m’a dit qu’il avait peur que je prenne froid.
– ah, si je comprends bien, il se moque de la Poule qui couve le Chiot, tout en te mettant des bottes. Il est rigolo lui aussi ce Joyeux. L’essentiel, c’est que vos nouveaux gardiens prennent bien soin de vous tous. Gardes bien tes bottes, elles te vont à merveille du reste.
Que me réserve ma visite demain chez Loupiot, gardien de Moutons ? J’ai bien l’impression que je vais avoir une autre surprise.

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Le Porcelet et ses Bottes

Le Porcelet et ses Bottes

J’espère que mes trois potes profitent bien de leurs vacances. Moi, je vais aller faire un tour à la ferme des Canards et des Poules, dont Chance assure la surveillance. Histoire de constater que tout va bien, je suis soucieux, car responsable de tous ces changements, je dois assurer jusqu’au retour des trois Chiens.
– hou, la, la, Koukïn tu arrives à temps pour m’aider.
– me voilà Chance, tu as un soucis ?
– oui et un gros.
– tout le monde va bien ? Rassures moi.
– oui, personne de malade ou de perdu.
– alors qu’est ce qu’il y a ?
– c’est une Poule, elle se trompe sur sa couvée.
– allons voir ça.
Quand on arrive au poulailler, Chance me conduit vers la Poule en question. En effet, il y a un soucis, la Poule est en train de couver un Chiot ! A côté d’elle son poussin qui la regarde d’une façon inquiète.
– et bien, ma belle tu couves un Chiot, tu t’en aies aperçu quand même ?
– oui, je suis pas folle, je sais bien.
– mais pourquoi ?
– c’est sa maman qui m’a demandé de le garder.
– de le garder ne veut pas dire de le couver.
– ben c’est ma façon à moi de garder des bébés, je les couve tous.
– mais tu sais que les Chiots n’ont pas besoin d’être couvé comme des Poussins.
– comment ça, ils n’ont pas besoin d’être couvé. Tous les bébés ont besoin d’être couvé. Regardez plutôt comme il dort bien, c’est grâce à ma chaleur.
– c’est vrai on doit bien le constater.
– alors retournez à vos besognes, moi, j’ai du travail.
– ok, ok, on te laisse.
Une fois partis, on est bien obligé d’accepter la façon de garder que la Poule a pour ce Chiot.
– bon, Chance, je te laisse, tout va bien, la Poule n’est pas folle du tout, et je dirai même mieux, c’est une merveilleuse nounou !

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La Poule qui se Trompe

La Poule qui se Trompe

J’ai passé une bonne partie de la nuit à réfléchir aux vacances de mes trois amis Chiens. J’ai bu tasse de café sur tasse de café, mais j’y suis arrivé ! Euréka ! Je file les prévenir.
D’abord je vais chercher, Loupiot, Chance et Joyeux. Et oui, tu as compris c’est eux la solution.
Je rencontre Loupiot sur sa colline fétiche, je lui demande s’il veut bien garder un troupeau de moutons, et nourrir les Agneaux en même temps, pendant quelques jours.
– bien sur Koukïn, avec joie, et il n’y aurait pas le petit Agneau que j’ai sorti de l’eau l’autre jour ?
– si justement.
– alors doublement d’accord pour les garder, je me fais une joie de le revoir.
Je file chez Chance et Joyeux, je les trouve tous les deux dans le jardin en train de jouer au bâton, ça alors comme c’est étonnant !
Tous les deux sont d’accord aussi, Chance ira chez les Canards et les Poules, il est super content de pouvoir leur apprendre à jouer au bâton. Et Joyeux ira lui, à la ferme du petit Marcassin, il adore les Cochons, et là bas, il y en a des tas, des petits et des grands, de quoi passer de bonnes journées.
Tout le monde a trouvé sa place de remplaçant, et les trois Chiens peuvent partir enfin en vacances.
– oh, merci Koukïn ! Tu es un ange d’avoir pu organiser ces vacances. D’ailleurs on part tous les trois ensembles.
– de rien les amis, c’est un plaisir d’avoir pu vous aider, vous méritez bien de vous reposer un peu.
Je les vois partir tous les trois ensembles, ils trottinent côte à côte, et se dirigent vers le sud, je crois deviner où il vont, mais ils ont oublié quelque chose. Vite, il faut que je leur en apporte !
– eps, les Chiens, vous avez oublié quelque chose.
– quoi ?
Je leur remets à chacun une paire de lunettes de soleil, afin de bien protéger leurs yeux au bord de la mer. Terribles ! Ils sont terribles, j’en ai profité pour les prendre en photo, une belle décoration pour mes murs…

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Les Chiens en Vacances

Les Chiens en Vacances

Quand je suis arrivé hier dans mon terrier, j’ai commencé à réfléchir pour les vacances de mes amis Chiens, et… Je me suis endormi ! Ah, bravo, c’est pas comme ça que je vais y arriver.
Après cette longue nuit de sommeil, je suis en pleine forme, à la bonne heure, ça va me permettre de réfléchir deux fois plus vite.
Je cherche un endroit calme, comme hier, pour penser avec une grande concentration. Je longe la ferme du petit Marcassin où je l’ai accompagné, quand j’entends encore des cris. Décidément, c’est une concertation pour m’empêcher de réfléchir. J’aperçois alors, mon petit protégé et le Chien de grade de la ferme où je l’ai laissé.
– alors qu’est ce qu’il se passe ici ?
– ah, Koukïn, tu tombes à pic. Ce petit coquin de Marcassin, ne veut pas m’obéir. Il veut toujours aller plus loin, et j’ai peur qu’il se perde.
– ah, les enfants tous les mêmes. Attends, je vais lui parler.
– j’espère que tu trouveras les bons mots, moi j’en peux plus !
– dis donc toi, tu m’as pas dit l’autre jour que tu étais heureux dans la ferme que je t’ai trouvé ?
– oui, Koukïn, j’y suis très heureux, mais j’ai soif de liberté.
– ah, je vois, c’est dans tes gênes, ne t’en fais pas, quand tu seras plus grand, et que tu pourras te débrouiller tout seul, tu jugeras à ce moment là si tu préfères rester dans la ferme ou retrouver la liberté dans la campagne. Pour l’instant promets moi de bien obéir à ton petit Chien de garde.
– oui, Koukïn, promis !
– à la bonne heure !
– tu es un génie Koukïn, tu m’as sauvé la mise, moi je suis épuisé de garder à longueur de journées tous ces petits chenapans. Je prendrais bien des vacances .
– allons bon, encore un !
– que veux tu dire par là, encore un ?
Je lui raconte mes deux dernières rencontres des Chiens gardiens rêvant de vacances, et ajoute que je cherche une idée pour qu’ils passent quelques jours de farniente.
– et si je peux me permettre, ta bonne trouvaille pourra peut être me convenir aussi ?
– je ne te le fais pas dire !
Allez, oust, cette fois ci, je cherche et trouve au plus vite l’idée qui fera partir mes trois nouveaux amis chiens. Je ne vois que mon terrier pour ça, mais pour éviter de m’endormir à nouveau, je vais boire quelques tasse de café !

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Et de Trois

Et de Trois

Il faut que je me mette en quête pour trouver le moyen que mon ami Chien d’hier, passe de bonnes vacances. Pour ça il faut que je réfléchisse dans un coin bien tranquille, je vais aller vers la grande mare, à l’abri des roseaux.
A peine arrivé j’entends des cris de ce qui me semblent provenir de deux animaux différents. Et bien moi qui rêvais d’un endroit tranquille ici, c’est pas gagné. Je m’avance à toute allure vers les deux énergumènes qui semblent se quereller. Quelques mètres et j’aperçois un Chien et un gros Canard blanc, ils ont l’air vraiment pas content du tout.
– alors, qu’est ce qui se passe ? Vous avez un problème ?
– je suis le Chien gardien de Canards, et celui là il refuse de m’obéir à pas vouloir me suivre.
– mais je suis pas un Canard !
– ben, qui es tu alors ?
– un Cygne, un majestueux Cygne, libre dans cette marre.
– ah bon, le Chien avait cru, comme moi d’ailleurs, que tu étais un Canard.
– c’est déprimant de me confondre avec un Canard, ne voyez vous pas comme je suis différent, grand, blanc et bien plus beau.
– bon, sa majesté, excusez nous, nous vous laissons à votre mare.
Sur ces paroles on le voit s’éloigner, déployant ses grandes ailes et plonger dans l’eau. C’est vrai qu’il est beau, mais moi je trouve que les Canards sont aussi beaux, mais surtout un peu plus humbles.
– alors, gardien de canards, tu rentres à la maison ?
– oui, et très vite, j’ai perdu un temps fou avec ce Cygne, que j’ai pris pour un de mes Canards. Il faut que je rentre vite, et pour veiller sur mes petits protégés.
– c’est ton métier de garder des Canards ?
– oui, et les Poules aussi. C’est ce que je fais tous les jours, sans un jour de vacances.
– ah, toi aussi ?
– oui, tu en connais un autre ?
– hier, j’ai rencontré un Chien gardien de Moutons, il est comme toi, il rêve de vacances.
– et il t’a dit comment il allait faire pour prendre ses vacances ?
– non, mais je lui ai proposé de réfléchir à la façon d’en prendre au plus vite.
– et tu veux pas réfléchir pour que moi aussi j’en prenne ?
– ça ne me pose pas de problème, quand j’aurai trouvé la solution pour un, elle sera bonne pour deux je pense.
– alors réfléchis bien, et viens me le dire à la ferme que tu vois en bas, celle qui est derrière le grand pré.
Et bien j’ai du boulot moi, à réfléchir, le mieux est que je rentre dans mon terrier, là bas, bien au calme, j’aurais plus de chance d’y arriver.

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Le Gardien de Canards

Le Gardien de Canards

Wahou ! Comme il fait beau ! Superbe, c’est plus que l’été indien, c’est l’automne indien ! Avec un temps si radieux, je vais en faire de belles rencontres, tout le monde doit être en train de profiter du soleil.
Tiens justement, il y a un troupeau de Moutons dans le pré, je suis certain qu’ils seront prêts à passer un bon moment avec moi. Mais qu’est ce que j’aperçois dans un coin ? C’est vraiment trop mignon, un Chien en train de donner le biberon à un Agneau.
Sans hésiter une seconde, c’est eux ma rencontre du jour. Je vais les rejoindre, et faire la causette avec eux, surtout avec le Chien, l’Agneau a la bouche pleine. Au fait le Chien aussi, car il tient le biberon entre ses dents. Bon, je trouverai bien une moyen de leur parler.
– bonjour vous deux. Quel magnifique spectacle vous m’offrez !
Le Chien pose le biberon sur l’herbe, il est vide, l’Agneau a tout bu. Super, on va pouvoir parler.
– bonjour Renard, quel bon vent t’amène ?
– pas le vent mais le soleil. Mais je sors par tous les temps, c’est vrai que par ce soleil c’est tellement agréable.
– et tu fais quoi de tes journées ?
– mes journées sont surtout faites de rencontres que je fais en me baladant.
– la chance !
– pourquoi tu dis ça ?
– ben moi, je bosse tous les jours, je suis le gardien de ce troupeau que tu vois là. En plus je fais des heures supplémentaires en ce moment, car beaucoup de Brebis ont eu des bébés et je les aide à les nourrir.
– et bien, tu chômes pas ! Et t’as pas de vacances ?
– ça fait bien longtemps.
– et tu aimerais en avoir, ou tu préfères travailler ?
– j’aime mon travail, mais des vacances ne seraient pas de refus.
– tout vient à point à qui sait attendre, tu verras tu en auras bientôt, je vais essayer de m’en occuper. J’ai souvent des solutions.
– ah, et comment tu vas t’y prendre ?
– je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse.
– dès que tu sais comment je pourrais prendre des vacance, dis le moi vite.
– pas de soucis, je m’en occupe, tu gardes toujours ton troupeau ici ?
– oui, toujours, tu es sûr de m’y trouver, même les jours de pluie.
– à très bientôt mon ami, travaille bien, tu vas être bientôt récompensé.

Photo trouvée sur internet : Richard Austin

Le Chien Baby Sister

Le Chien Baby Sister

Hier, quand je suis allé dans la ferme pour laisser le petit Marcassin, j’ai vu près de la bergerie des Chèvres, une qui avait quatre cornes. J’ai toujours vu les Chèvres avec deux cornes, même celles que j’ai rencontré en Afrique, il doit y avoir un truc spécial, un race que je ne connais pas. Je vais de ce pas la rencontrer, en plus j’en profiterai pour voir mon petit filleul.
– coucou petit Marcassin, je t’avais promis de venir te voir, et me voilà !
– youpi ! Koukïn, je suis si content.
– alors tout se passe bien ?
– parfait, ma nouvelle maman est adorable.
– je viens aussi voir une drôle de Chèvre qui a quatre cornes. Je repasserai te dire au revoir en partant.
– ok, tu es sûr de me trouver, jamais je ne partirai d’un endroit si formidable.
Je quitte le Marcassin et me dirige vers la bergerie, la voilà, elle est bien là. Et j’avais bien vu, elle a bien quatre cornes.
– bonjour la Chèvre à quatre cornes.
– heu, tu veux dire le Bouc à quatre cornes ?
– oups, pardon, j’avais pas vu que tu étais un monsieur. Je t’ai vu hier, il était un peu tard pour venir te dire bonjour, alors me voilà aujourd’hui.
– ben voilà, tu me vois.
– enchanté. J’ai une petite question à te poser, si bien sur, puis-je me permettre.
– vas y, mais je crois savoir quelle question tu vas me poser.
– je compte quatre cornes sur ta tête, hors je crois savoir que toute race de Chèvre et de Bouc, en ont deux.
– ça y est, j’en étais sûr ! Ah, mes quatre cornes, elles me rendent si célèbre, j’espère qu’elle ne vont pas me faire attraper la grosse tête.
– si j’ai bien compris, c’est une chose rare.
– exactement, si rare que beaucoup viennent à la ferme pour me voir. C’est pour ça que je te dis que je vais pas attraper la grosse tête.
– ben, si je puis encore me permettre tu l’as la grosse tête, non pas à cause de ta célébrité, mais du fait que ta tête a quatre cornes.
– oh flute ! Comment m’en débarrasser ? J’aimerai une vie simple, être comme tout le monde.
– t’inquiète, ton apparence n’a rien à voir avec ce qui se passe dans ta tête. Tu es conscient de ta différence qui te rend célèbre, et tu n’en profite pas. Surtout ne change rien, tu es une curiosité qui fait que beaucoup viennent te rendre visite, et c’est super. Et tu vis comme si tu n’avais rien de spécial, en toute simplicité, les êtres de ton genre sont précieux.
– merci Koukïn, me voilà complètement rassuré, et je vais continuer ma vie sans soucis d’avoir un jour à tirer un profit mon succès.

Photo trouvée sur internet sans crédit

Le Bouc aux Quatre Cornes

Le Bouc aux Quatre Cornes

Je dormais profondément quand je sens que quelqu’un est tout contre moi. Il semble dormir car j’entends sa respiration régulière. Qui est entré dans mon terrier, et s’est endormi près de moi ?
Je me tourne tout doucement pour pas le réveiller, afin d’apercevoir le petit intrus. Pauvre petit chou, c’est un Marcassin. Comment est il arrivé ici ? J’attends qu’il se réveille et je saurais tout.
Quelques minutes plus tard, il commence à bouger, à s’étirer et à se réveiller en baillant, qu’il est mignon…
– bonjour, petitou, tu es arrivé comment dans mon terrier ?
– bonjour Koukïn, je vais te raconter. Hier, je promenais avec ma maman, mes frères et soeurs, quand on a entendu des bruits effrayants. Pan ! Pan ! Pan ! Tout le monde a eu très peur, on est tous parti en courant dans tous les sens. Quelques heures après, je me suis aperçu que j’étais seul. J’ai erré toute la journée, et la soirée. Puis la nuit est arrivée, j’ai eu très peur, seul dans le noir. Enfin j’ai vu un trou dans la terre, j’ai senti que quelqu’un était à l’intérieur, je suis entré, et je t’ai vu et reconnu. J’étais épuisé, et quand je t’ai trouvé je me suis endormi contre toi, bien au chaud, mais surtout en sécurité.
– mais tu as très bien fait. Je crois savoir d’où venaient ces gros bruits, ce sont des chasseurs. Ah, ils font bien du mal ceux là. T’inquiètes pas, je vais trouver une solution pour toi.
– tu crois que tu vas trouver ma famille ?
– je ne sais pas, en tout cas, je suis sûr que je vais bien m’occuper de toi.
– si tu ne la trouves pas, je resterai avec toi ?
– viens, suis moi, je verrai au fur et à mesure une bonne solution.
On a fouillé toute la région, de long en large, de haut en bas. Pas de famille Sanglier, pas de maman, frères, soeurs Sanglier, je regarde mon petit ami, et dans ses yeux je peux lire toute la tristesse du monde.
– oh, pauvre bébé, ne t’en fais pas. Comme je t’ai promis, je trouverai un refuge pour toi. Et justement il me vient une idée, je vais te présenter à une famille d’accueil. Je connais une ferme qui a des Cochons, je suis sûr qu’ils t’hébergeront.
On court vers cette ferme, je me dirige droit dans l’enclos des Cochons, une maman nous accueille. Je lui explique ce qui est arrivé au Marcassin.
– oh, pauvre petit bout, viens avec moi, je viens juste d’avoir des bébés, et un de plus ne fera aucune différence.
– merci gentille Truie ! Tu vois je t’avais promis que de bonnes choses, voilà ta nouvelle maison, tu vas être très heureux là. Tu seras chouchouté, nourri et surtout en sécurité.
– merci Koukïn, tu viendras me voir de temps en temps ?
– ça c’est sur, tu peux compter sur moi.
– et tu veux être mon parrain ?
– et oui, je veux bien, mais il faut que je parte maintenant, il faut que je note ça au plus vite dans mon petit carnet. Un nouveau filleul, quelle chance !

Crédit photo : Roland Dallanoce

L'Adorable Petit Marcassin

L’Adorable Petit Marcassin

Et si j’allais faire un petit tour à la rivière ? Bonne idée, le soleil est rayonnant, et peut être un bain ? Il faut en profiter, car ça va pas durer, l’hiver va pointer son nez dans moins de deux mois, et cet automne a beau être radieux, il va bien vivre son vrai climat un de ces jours.
L’eau est parfaite, je nage depuis un bon moment, quand j’aperçois un drôle de spectacle aussi marrant que surprenant. Un Oiseau, magnifique du reste, se tient en équilibre sur deux brins d’herbes, ses deux pattes sont accrochées aux tiges, mais qu’est ce qu’il fait ? Je vais lui dire bonjour et lui demander.
– coucou l’Oiseau, que fais tu dans cette position un peu périlleuse ?
– ben, tu vois pas ?
– non, je viens juste de t’apercevoir en train de faire l’équilibriste sur ces herbes.
– alors, regarde.
Au même moment, il baisse sa tête entre ses pattes, et commence à boire. Cette nouvelle position me fait mourir de rire, qu’il est marrant dans cette posture !
– ah, ah, ah ! Qu’est ce que tu es marrant.
– ben moi je trouve pas. C’est plutôt compliqué pour arriver à boire un peu d’eau.
– tu sais à quoi tu me fais penser ?
– dis toujours.
– à quelqu’un sur des échasses.
– des échasses ? Quésako ?
– ce sont deux bouts de bois sur lesquels sont cloués deux sortes de marches pieds. Et à ce propos on pose les deux pieds, ou pattes, sur ces rebords et on peut marcher ainsi en hauteur.
– trop chouette, comme ça on peut boire sans se contorsionner.
– heu, pas vraiment, pour pouvoir boire, il faut faire le même geste que tu viens de faire en te tenant sur tes brins d’herbe.
– alors à quoi bon que tu me dises ça ?
– c’est juste pour parler.
– si tu as quelque chose de futé pour que je puisse boire aisément, tu peux me le dire ?
– ben, tout simplement en te tenant sur le bord de la rivière, en te penchant en avant et plonger ton bec dans l’eau.
– et bien voilà ! Ça c’est une idée !
– ben c’est simple non ?
– fallait y penser.
– ravi de t’avoir aidé, mais si tu veux boire comme tu l’as fais quand je t’ai vu, recommence, tu étais trop rigolo.
– ça c’était avant, maintenant je préfère boire sérieux !

Photo trouvée sur internet : Edwin Kats

L'Oiseau qui Joue à l'Equilibriste

L’Oiseau qui Joue à l’Equilibriste

J’ai faim, très très faim, tellement faim que je n’ai pas envie de chercher à manger. Je vais aller dans une ferme, sûr de trouver quelque chose de bon tout prêt.
Celle de la dernière fois était parfaite, je connais le chemin par coeur, et il y avait une foule d’amis qui auront bien quelque chose de bon à me proposer.
Voilà, j’arrive, je vois les mêmes Poules dans le jardin, qui picorent dans l’herbe. Je me dirige vers une qui est un peu à l’écart, je vais lui parler de ma grosse faim.
– bonjour mon amie, tu te souviens de moi ?
– oh, oui Koukïn, comment oublier cette fête entre nous l’autre jour, c’était génial.
– dis moi, tu n’aurais pas quelque chose de bon à manger, je meurs de faim.
– oui, pas de problème, tiens picore avec moi ces quelques graines dans l’herbe.
– heu, c’est que j’ai très faim, je crains que ces graines ne seront pas suffisantes.
– c’est vrai que ton estomac est plus gros que le mien. Je vais réfléchir à ce que je pourrais te trouver.
– j’ai peur de te déranger, mais j’ai trop faim, tu pourrais faire vite.
– dis moi, si je ne trouve pas très très vite, tu ne vas pas me manger ?
– te manger ! Quelle idée, non, je t’assure, je ne te mangerai jamais.
– ouf, je suis rassurée. Quand on a très faim, comme toi en ce moment, on est capable de manger n’importe quoi qui se présente.
– bon, si tu traines trop, je pourrais peut être y penser, à te manger.
A peine mes mots prononcés, mon amie la Poule s’en va en courant. Je ne sais pas si c’est pour m’aider à me chercher à manger, ou si elle a eu peur de ce que je viens de dire.
– eh, la Poule, où cours tu comme ça ? Tu as eu peur de ce que je viens de dire ou tu vas me chercher un repas.
– les deux !
Quelques minutes plus tard, la voilà qui revient avec pleins de légumes et de fruits, un plein panier. Qu’elle est gentille, et trop rigolote avec son panier entre son bec !
– voilà Koukïn, je crois que je ne risque plus rien, avec tout ce que je te ramène, tu vas pouvoir te rassasier.
– viens là mon amie.
– tu vas pas me manger ?
– non, viens là, je vais faire bien mieux que ça.
Quand elle est tout près de moi, je lui fais un gros câlin, je frotte mon museau contre sa petite tête, elle est trop contente.
– merci mon amie !
– et toi, merci pour ce moment si tendre, reviens quand tu veux, je t’apporterais toujours quelque chose à manger, si c’est pour avoir un si bon câlin après.

Photo trouvée sur internet sans crédit

Mon Amie la Poule

Mon Amie la Poule